Il faut faire bouillonner le cerveau pour trouver les mots qui réconfortent les victimes sans provoquer la colère de leurs bourreaux nourriciers.
Ce sont justement les caractéristiques d’un peuple complice de son propre mal.
Certes, parler trop est dangereux, mais se taire parfois émane d’une lâcheté. « Qui ne dit rien consent ».
Le silence profite plus à l’oppresseur qu’à l’opprimé.
Cet adolescent arraché à l’affection de ses parents est une perte, pas d’un Guinéen, mais un humain de plus.
C’est la main du Colonel qui s’ensanglante progressivement à l’image de ses prédécesseurs. Malheureusement !
La mort fait mal, mais ce silence majeur autour des actes de violences qui se perpétuent est inquiétant.
Moi je ne pose pas la question de savoir « pourquoi c’est toujours sur l’axe que les balles tuent ? ».
Pourtant ça manifeste aussi ailleurs ! Faudrait-il que ça tue ailleurs aussi ?
Cela voudrait dire subtilement qu’il faut aussi tuer ailleurs pour équilibrer les larmes.
Cette sélectivité ne vient pas des balles tueuses, mais des mains tireuses.
Aucune balle n’est sélective, la sélection vient des hommes. Il est temps de mettre chacun devant ses responsabilités.
Il faut enquêter et situer les responsabilités pour que chacun subisse la rigueur de la loi.
Il est encore temps pour l’homme du 05 septembre de réparer sa boussole. La destination s’assombrit du jour au jour et devient incertaine. Halte à la violence !
ALLEZ, VA EN PAIX MON PETIT !
Mamarakhouri