Les résultats du BEPC ont été proclamés hier lundi par le ministère en charge de l’Enseignement pré-universitaire. Sur un total de 169.485 candidats ayant composés, 57.706 sont déclarés admis au niveau national. Un pourcentage satisfaisant, selon le directeur communal de l’Education de Matam.
«Les résultats escomptés ne sont pas totalement là, mais il y a eu une amélioration par rapport à l’année dernière. C’est pourquoi cette année au niveau de la DCE de Matam, en enseignement général nous avons 25,52% et au Franco-Arabe il y a 57,72%, ce qui fait que à Matam cette année pour le brevet d’études du premier cycle session 2023, il y a un pourcentage de 41,16%. C’est donc une fierté pour nous car nous dépassons déjà la moyenne nationale et même régionale», martèle Ibrahima 2 Barry.
Poursuivant, le DCE de Matam salue les efforts du ministre Guillaume et les autorités de la transition: «Nous remercions M. Guillaume Hawing, qui n’a ménagé aucun effort. Aujourd’hui en Guinée, il faut le reconnaître qu’on ne peut pas parler de fuite de sujet, malgré qu’il y a encore des gens qui tentent la fraude. Nous disons merci aux autorités militaires en place avec à sa tête le colonel Mamadi Doumbouya pour tous les efforts qu’ils sont entrain de fournir par rapport à la réussite de cette transition dans notre pays».
En bon père, Ibrahima 2 Barry félicite les admis et encourage les candidats malheureux du BEPC: «Nous félicitons et encourageons les candidats qui ont décroché le BEPC cette année. Le combat continue puisqu’ils sont déjà au niveau du lycée et c’est le bon moment pour eux de préparer l’université. Ceux qui n’ont pas eu la chance cette année, je leur dirais que l’échec n’est pas une fin en soi, mais plutôt il galvanise un candidat. C’est pourquoi, je vais demander à ceux qui ont échoué de dire déjà qu’ils sont assis encore dans une classe de 10ème année et que l’année prochaine, il faut décrocher le brevet. Pour cela, c’est maintenant qu’il faut commencer à préparer leurs armes pour leurs permettre de décrocher le brevet qui n’est pas un tabou mais plutôt une évaluation comme toutes les autres», a laissé entendre le Directeur Communal de l’Education de Matam.
Saliou Benjamin Camara pour Guineesouverain.com
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