Un camion en provenance d’Enco 5 a percuté près sept (07) véhicules au carrefour Sangoyah pharmacie, provoquant ainsi un bouchon interminable sur l’autoroute Fidel Castro ce vendredi matin.
Selon les témoignages recueillis, cet accident aurait été causé par la défaillance du système de freinage de l’engin en état de vétusté très avancée. Il n’y a pas eu de pertes en vies humaines, d’importants dégâts matériels ont été enregistrés y compris le pick-up de la CMIS d’Enco5 stationné au rond-point.
« Un accident avec des dégâts importants s’est produit au niveau du carrefour de Sangoyah. Il s’agit d’un camion de marque Renault immatriculé AY 7450, qui est descendu de la transversale Enco 5. Il a perdu le contrôle et a percuté un certain nombre de véhicules.
Pas de perte en vies humaines, ni de blessés mais des dégâts matériels sont importants. On compte 7 véhicules endommagés. C’est le véhicule de la CMIS Enco 5 qui a été percuté avant les autres voitures », a déclaré le commissaire spécial de la police routière d’Entag Mohamed, Lamine Keita.
Bien que cette transversale soit interdite aux gros porteurs, commissaire Keita évoque les délits commis par le chauffeur du camion: « C’est une transversale qui est interdite à la circulation pour les camions. Le chauffeur est donc auteur d’une double infraction : il a circulé sur la transversale où il ne fallait pas et il est venu commettre un accident sur les véhicules.
Son sort dépendra de la justice. On ne va pas le tolérer. Sur la transversale T6, est autorisée pour la circulation des camions à cause de son épaisseur », a-t-il fait savoir.
Sur les lieux, le président de la délégation spéciale de Matoto, a annoncé des mesures idoines pour faire appliquer la loi sur les conducteurs qui commettent des infractions: « Je demande désormais à la police d’interdire aux taxis qui embarquent au niveau des ronds-points de monter, car cela constitue un danger pour la circulation.
Si chacun respectait le code de la route, les embouteillages et les accidents pourraient être évités. Malheureusement, tout le monde est pressé et impose ses propres règles », a déploré Moussa Diallo.