Le Ministre de la Santé et de l’Hygiène publique a présidé ce jeudi, 24 avril 2025, la cérémonie de lancement de la Semaine Africaine de Vaccination (SAV). Elle est placée sous le thème : « La vaccination pour tous est humainement possible », cette année.
La SAV va s’étendre jusqu’au 30 avril prochain dans l’espoir de toucher les enfants de moins de deux ans.
Ce programme vise à vacciner les enfants de 0 à 23 mois sur tout le territoire national. Elle est initiée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). La commune de Matam a abrité l’évènement.

La Semaine Africaine de Vaccination (SAV) a été créée en 2011 par l’Organisation Mondiale de la Santé de la Région Afrique. Elle doit accroitre la compréhension de la valeur des vaccins et créer une demande de vaccination à la fois en tant que droit et responsabilité.
Selon le Ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, ces vaccins sont des produits contre le paludisme et le papillomavirus humain permettant de prévenir ces maladies et d’autres comme la poliomyélite.
« Le thème de l’édition 2025, ce n’est pas une déclaration d’intention. C’est une direction claire que nous avons prise. C’est horizon que nous avons les moyens d’atteindre à condition d’y aller ensemble. (…) la communauté internationale reconnait les efforts que notre pays déploie. Elle salue le travail de terrain parfois dans des conditions difficiles de nos agents vaccinateurs, chefs de centres de santé et agents communautaires », a fait remarquer Docteur Oumar Diouhé Bah.

Cependant, il rappelle que : « Notre pays était à 95% de rupture en vaccin traditionnel faisant de la Guinée, le premier pays en terme de rupture. Et nous avions également le nombre le plus élevé d’enfants ‘‘zéro dose’’ qui n’ont jamais reçu une dose de vaccins à la naissance ou qui n’ont pas complété le calendrier vaccinal », indique le ministre.
Dr Oumar Diouhé Bah promet que cette couverture vaccinale sera totale. Des équipes d’agents de santé seront déployées dans tout le pays pour aller à la rencontre des populations à faible mobilité. Mais, il demande aux populations de faciliter l’opération.
« Il nous revient d’envoyer nos enfants dans les structures de santé pour leur vaccination. Ce lancement doit être un électro choque parce que derrière chaque indicateur, se cache une réalité. En d’autre terme, c’est de mobiliser tous les leviers communautaires », sollicite Dr Oumar Diouhé Bah.