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Siguiri : après avoir tout perdu dans l’inondation de sa plantation, Mamoudou Keïta demande assistance

La pluie diluvienne qui s’est abattue sur la haute Guinée précisément Siguiri aux mois d’août et septembre derniers, n’a laissé aucune chance à certains agriculteurs de la région. Des champs de riz, des plantations et beaucoup d’autres cultures ont payé les frais de cette inondation. Après 7 ans d’efforts consentis, Mamoudou Keïta, habitant de la sous-préfecture de Bako, retourne à la case départ. 350 plantes d’orangers, des hectares de riz, de bananiers, de maïs et plusieurs millions de francs guinéens investis, sont perdus.

Joint ce lundi, 09 décembre 2024 par notre rédaction, M. Keita relate son calvaire. «Au mois d’août et septembre passés, la forte pluie qui est tombée sur Siguiri, a ravagé tout ce que je possédais dans mon champ et plantation. Depuis que je suis ici, je n’ai pas encore vu cette quantité d’eau d’abord. L’inondation a couvert toute les plantes dans mon champ et même un arbre ne s’est en sorti encore moins le riz et autres», a-t-il expliqué.

Parlant des dégâts enregistrés, la victime a du mal à déchiffrer sa perte: «En ce qui concerne la perte, je ne peux pas vous donner le chiffre exact, elle est énorme. C’est le fruit de 7 ans et des dépenses estimées à plus de 100 millions de francs guinéens qui sont partis comme ça dans le néant. Si on prend les orangers, il y avait 3 hectares. Le champ de riz, j’avais 7 hectares. Le bananiers, là il y avait 1 hectare et aussi 2 hectares de maïs. Tout a été gâté par l’inondation», a fait savoir Mamoudou Keïta.

Ne connaissant pas d’autres activités que le travail de la terre, notre interlocuteur sollicite l’aide du président du CNRD et l’ensemble des bienfaiteurs: «Là où je suis aujourd’hui, je n’ai pas de moyens, mais si quelqu’un a un problème, il se tourne vers les autorités et les personnes de bonnes volontés. Tu passes la moitié de ton temps à faire quelque chose pour subvenir à tes biens et celui de la famille, et cela se gâte comme ça, c’est très difficile à supporter pour quelqu’un dont les moyens sont limités. Donc, je lance un cri de cœur au président Général Mamadi Doumbouya et tout le monde à m’aider à sortir de ce trou dans lequel je suis car j’ai tout perdu dans ma plantation», a conclu cet habitant de Bako (Siguiri).

Saliou Benjamin Camara pour Guineesouverain.com

622 32 82 84

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