C’est un fait rare qui s’est produit ce week-end dans la sous-préfecture de Doko, relevant de la préfecture de Siguiri. Un jeune homme, s’est coupé les organes génitaux.
Selon nos informations, la victime serait un consommateur de drogues et souffrait d’une compression médullaire survenue lors d’un éboulement dans une mine d’or de la localité.
« Nous avons reçu un appel de la sous-préfecture de Doko ce matin vers 9 h concernant un cas très critique. Un homme s’est mutilé lui-même : il a coupé tous ses organes génitaux.
Nous l’avons accueilli au service des urgences. Il saignait abondamment, notre premier travail a donc été d’arrêter l’hémorragie. En même temps, un globe vésical s’était formé. Il a fallu rechercher l’urètre et utiliser des soins adaptés pour permettre l’évacuation de l’urine », explique Dr Abdoulaye Bâchir Condé, médecin à l’hôpital préfectoral de Siguiri.
Dans ses explications, notre interlocuteur déclare: « Nous avons interrogé ses parents. Ils nous ont expliqué qu’il vivait avec son frère depuis un moment et qu’il consommait régulièrement des excitants. Lors d’un éboulement, il a subi une compression médullaire.
Vendredi, alors que tout le monde était parti à la mosquée, le laissant seul à la maison, il a recommencé à consommer ces produits. Il a ensuite quitté le salon pour se rendre au potager que son frère était en train d’aménager. C’est là qu’il a saisi un morceau de tôle et s’est coupé les organes génitaux. »
Parlant de l’état de la victime, Dr ABC rassure contrairement à certaines spécifications: « Pour le moment, son état est stable. Nous lui avons administré les soins nécessaires et il se porte relativement bien. Il sera néanmoins transféré au service d’urologie, conformément à la demande des autorités sanitaires », mentionne-t-il.
Très touché par ce drame ce mercredi appui aux urgences médico-chirurgicales conseille: « Quand on dit aux enfants de se débarrasser des drogues, voici les conséquences. Maintenant, s’il faisait sur une autre personne, on allait dire qu’il l’a fait sur une autre personne. Mais, lui-même sous l’effet de drogue, est-ce qu’une personne normale peut faire ça ?
C’est pour vous que, éloignez-vous des excitants, des drogues. Quand vous voyez partout, les gendarmes, les escadrons, la police, il faut comprendre que c’est pour votre propre bien », a laissé entendre Dr Abdoulaye Bâchir Condé en service à l’hôpital préfectoral de Siguiri.
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