Des dissensions commencent à naître au sommet de la transition au Soudan. En réponse à une sortie du Général Al Burhan sur l’intégration des forces de soutien rapide dans l’armée, Mohamed Hamdan Dagalo a répondu, pour lui, il est temps de donner le pouvoir aux civils. Il a regretté le coup d’Etat du 25 octobre 2021.
Sans faire référence aux déclarations d’Al-Burhan sur le processus politique, il a souligné qu’il était temps de mettre fin à ce processus prolongé de transition et parvenir à un accord politique final ouvrant la voie à la formation d’une autorité civile de transition.
« J’ai essayé autant que possible, j’ai été blessé à l’époque et j’ai parfois commis des erreurs. La dernière en date a été le coup d’État du 25 octobre. Ce que j’ai compris dès le premier jour, c’est qu’il ne conduirait pas à ce que nous voulions initialement, à savoir une issue à la congestion politique. Mais malheureusement, il deviendrait une porte d’entrée pour le retour de l’ancien régime. Cela m’a incité à ne pas hésiter à revenir à la bonne voie et je veux sincèrement quitter le pouvoir politique et le remettre à une autorité civile de transition ».
Les signataires de l’accord-cadre ont salué la position du général Hamdan Dagalo en faveur de la transition démocratique et de son engagement à faire respecter l’accord politique signé le 5 décembre 2022, entre les principaux groupes pro-démocratiques et l’armée. Selon eux, il intervient à un moment où les militaires cherchent les voies et moyens pour prolonger la transition.
Guineesouverain avec africanews