C’est avec le slogan « Orange-nous APPAUVRIT et l’Etat reste MUET » que le mouvement « Boycott Orange » a tenu son point de presse ce mercredi, 03 mai 2023 au siège de la maison des associations et ONG de Guinée (MAOG) sis à Yimbaya de la commune de Matoto. Devant les hommes de médias, Oumar Farouk KABA décline les raisons de la mise en place de leur mouvement.
«Depuis un certain temps, vous remarquez la naissance du mouvement de Boycott de la téléphonie Orange Guinée. Cela est dû à la cherté des offres de services en Guinée, comparativement aux autres pays du monde. En ce jour, nous avons décidé d’unir nos forces à travers ce mouvement pour exprimer notre ras-le-bol afin d’attirer l’attention des décideurs sur la surfacturation que subit le peuple de Guinée. L’ARPT, l’autorité de régulation des postes et télécommunications, selon elle, 6 Millions de personnes sont abonnées à Internet en Guinée. Mais ces personnes, ne jouissent malheureusement pas des avantages de cet outil», a-t-il fustigé.
Dans sa déclaration, le coordonnateur du mouvement « Boycott Orange », émet des recommandations et annonces les perspectives: «Assoir la facturation des forfaits sur la durée de validité, assoir la facturation des pass internet sur le volume et non sur le forfait, disponibiliser les forfaits internet à durée illimité et à moindre coût, baisse considérable du coût des forfaits internet en tenant compte du PIB guinéen et réduire les frais de transaction orange money», propose t-il.
Pour la réussite de ce combat, Boycott Orange Guinée sollicite l’expertise de tous: «En tout état de cause, nous lançons un appel pressant au peuple de Guinée de soutenir le mouvement sur toute l’étendue du territoire en vue d’obtenir la satisfaction générale des différentes revendications. Nous souhaitons que les personnalités du pays y compris les artistes, les footballeurs, les activistes de la société civile associent leurs images pour booster le mouvement».
Selon les organisateurs du mouvement « Boycott Orange Guinée » les journées de Jeudi sont déclarées « Journée Sans Orange » jusqu’à nouvel ordre. L’organisation compte organiser des sit-in et se constituer en partie civile pour engager les actions judiciaires contre les sociétés de téléphonie pour la réparation des dommages causés.
Saliou Benjamin Camara pour Guineesouverain.com
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