Communiqué N0012 DOSCG/2024 portant indignation sur à la condamnation de deux activistes pro Démocratie.
C’est avec profonde indignation que nous avons appris que nos camarades pro démocratie dont Mamadou Ramadan Diallo et Mamadou Korka Diallo ont été reconnus coupables et condamnés à un an d’emprisonnement, dont 6 mois avec sursis, et une amende de 500.000Fg chacun. Heureusement le nommé Amadou Bah a été acquitté pour insuffisance de preuves concernant sa participation à des manifestations publiques interdites.
C’est une décision du Tribunal correctionnel de MAFANKO.
Cette condamnation des activistes membres de la Dynamique des organisations de la société civile prouve à suffisance que le CNRD est dans une posture de faire taire toutes les voix dissonantes.
Pendant que nos camarades FONIKE et Billo sont arrêtés et conduits à des destinations inconnues, les citoyens pro CNRD sont financés puis protégés par les forces de l’ordre en vue de faire la propagande du Président de la Transition le Général Mamady Doumbouya.
Nous lançons un appel pressant à la communauté nationale et internationale, aux diplomates accrédités en Guinée, aux coordinations régionales, aux organisations syndicales, à la société civile, aux jeunes, femmes et religieux de s’ajouter à nous pour exiger leur libération pure et simple car leur place c’est pas la maison centrale.
Malgré les arrestations, les kignapings, les exils forcés, les séquestrations, la répression, la traque des activistes, la dynamique des organisations de la Société Civile maintient ses actions et compte amplifier la pression dans les jours qui suivent.
Dynamique des Organisations de la Société Civile Guinéenne
Fait à Conakry le 14 Juillet 2024.
Pour la Dynamique
Tant que les délinquants demeurent impunis, que des juges corrompus continuent à rendre des verdicts biaisés, que les syndicats et les acteurs de la société civile agissent par intérêt personnel, et que les enseignants souffrent de conditions de vie précaires, les vies humaines seront considérées comme insignifiantes et les meurtriers resteraient en liberté.
Dans cette situation, nos conditions de vie n’évolueront pas. Il est évident que nos dirigeants manquent de la détermination nécessaire pour nous libérer de ces maux.