Dans les boucheries de Conakry, le prix du kilo de viande se vend officiellement à 60.000 francs guinéens. Malheureusement, ce coût n’est pas à la portée de la plupart des ménages qui désir se procurer cet aliment essentiel pour l’équilibre de la santé. Pour aider ceux-ci à soulager leur peine, une bouchère qui préfère rester anonymat a décidé de défier toute concurrence sur le marché et à revendre le même kilo de viande bœuf à 45.000 GNF, soit une différence de 15.000 GNG, dans la commune de Lambanyi.
L’initiative est salutaire, selon l’Union des Consommateurs de Guinée. Le coordinateur en charge des relations avec les institutions de cette entité souligne que lutter contre la vie chère, est leur crédo : « Notre objectif ou vocation, c’est de lutter contre la vie chère. Si toutefois nous, nous voyons des initiatives pareilles, c’est ce que nous encourageons et nous vulgarisons au profit des consommateurs. C’est dans ce sens que nous avons eu cette structure dont vous avez eu la publication qui nous a fait comprendre que à son niveau, elle revend le kilo de la viande à 45.000 contrairement au prix plafond qui est 60.000 GNF », s’est réjoui El Hadj Boubacar Mitty Barry.
Beaucoup de citoyens se posent des questions sur la qualité de la viande. Une question qui ne se pose pas chez ce membre de l’UCG : « Comment elle s’approvisionne, ça c’est un autre mécanisme qu’elle a le choix d’expliquer ou combien elle gagne dans ça, non. Mais plutôt, nous avons pris le temps de vérifier l’hygiène du produit, qualité et nous pensons que cela peut soulager les consommateurs », a-t-il déclaré.
Il souhaite que les autres bouchers emboitent le pas à cette dame pour permettre à la plupart des familles de se procurer cette protéine : « Par la même occasion, nous lançons un appel aux autres structures qui peuvent emboiter le pas allant dans le sens d’aider la population, à réduire les prix au bénéfice des consommateurs », a-t-il lancé.
L’Union des Consommateurs de Guinée indigne que son appel est limité pour la période de fin d’année : « Pour l’instant, on est bien cadré. C’est pour le mois de décembre. Et donc, on ne peut pas obliger quelqu’un à aller au-delà. Si toutefois la structure décide de revendre au-delà de décembre, janvier ou février tant mieux, nous ne pouvons que saluer », a conclu, Mitty Barry.
SD Demba pour Guineesouverain.com