Une mère abandonnée par son mari se confie :«Même mon loyer, je suis obligée parfois de commettre l’adultère avec mon bailleur»

Les relations à distance de nos jours entre couple, laissent des effets indésirables dans la vie de certains conjoints. Les victimes sont la plupart des femmes qui attendent leurs maris, partis en exile à la recherche de l’Eldorado. Certains hommes, abandonnent leurs épouses et ne donnent aucune nouvelle d’eux, après avoir réussi.

En détresse, cette mère de deux (2) enfants que notre rédaction va nommer “Binta” pour garder son anonymat traverse des moments difficiles dans son foyer. Laissée pour compte par son mari depuis huit (8) ans, elle est parfois obligée de commettre certains actes contraires aux règles du foyer pour subvenir aux besoins de ses enfants.

«Il y a de cela huit (8) ans, c’était en 2017, depuis que mon mari nous a quittés pour l’aventure. Au début, il était en Libye, puis quelques mois après, il m’a appelé qu’il a rejoint l’Italie. Un an plus tard, il m’a encore rappelé pour me faire savoir qu’il est rentré en France. Au début, il m’appelait à tout moment, mais trois (3) ans après (2020), il a coupé tous les contacts avec nous. J’ai été dans sa famille, mais ceux-ci aussi disent qu’ils ne savent pas où il est », a-t-elle expliqué. Et, de poursuivre:

«Mais, j’ai des contacts qui m’ont fait savoir qu’il va bien, mais qu’il s’est remarié à une autre femme et qu’il a même eu des enfants avec celle-là. Ils m’ont aidé à avoir son contact, mais quand je l’appelle dès qu’il se rend compte que c’est moi, il raccroche», a déclaré Mme Binta.

Poursuivant ses explications, notre interlocutrice affirme qu :« Aujourd’hui je suis une femme malheureuse sans dignité. J’avais de l’espoir car, j’étais très d’accord avec mon mari lorsqu’il était là. Je suis abandonné avec mes deux enfants de 12 ans et 10 ans, je n’ai aucune aide ni de ses parents. C’est à travers les sachets d’eau que je revends, nous gagnons à manger. Même mon loyer, je suis obligé parfois de commettre l’adultère avec mon bailleur pour pouvoir m’en sortir. Mes enfants étudient dans une école publique où ils courent des risques de la circulation. J’ai une fois demandé le divorce, mais ses parents disent que c’est lui seul (mari) qui peut donner l’autorisation. Ma famille, quant à elle, ne veut même pas entendre le mot divorce, que ce serait une honte pour eux dire que leur fille a quitté son foyer après sans l’accord de son mari. Des hommes me demandent en mariage, mais je suis bloqué et je ne veux pas désobéir aux parents. Je n’ai personne pour m’aider à soutenir mes enfants, je souffre énormément», à laissé entendre en larme Mme Binta.
Toute personne qui souhaite venir en aide à cette dame dans la difficulté peut passer par la rédaction de guineesouverain.com.

Saliou Benjamin Camara pour Guineesouverain.com
622 32 82 84

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