Détenu à la maison centrale de coronthie depuis un mois, le secrétaire général du Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée va finalement comparaitre ce mardi, 20 février 2024 devant le tribunal de première instance de Dixinn.
L’annonce à été faite ce lundi par le ministre de la justice et des droits de l’homme Alphonse Charles Whrit au sortir d’un tête à tête avec les patrons des médias.
Prenant la parole, le garde des Sceaux, a fait savoir qu’il y a eu assez de dérives ces derniers temps qui ont poussé l’État à fermé certains médias.
«Vous avez vu dans mon bureau, je n’écoute aucune radio. Il y a assez de dérives. Aucun respect des règles d’éthiques et de déontologie. l’État n’a aucun intérêt à bâillonner la presse (…) Le problème est qu’en Guinée, sans modestie, tout le monde veut se faire passer pour un héros. Pourtant, beaucoup de gens sont devenus des héros en restant humble», a-t-il affirmé.
Selon le ministre de la justice, Sékou Jamal Pendessa n’a pas écouté ses conseils.
«Il n’y a pas ce que je n’ai pas donné à Pendessa comme conseil. Entre l’Etat et le syndicat, pas d’adversité mais une relation de partenariat basée sur le respect mutuel. Mais comme en Guinée, tout le monde veut être un groupe de pression sur l’Etat. Pendessa n’a jamais été kidnappé. Il a été interpellé parce qu’il a failli à la loi en participant à une manifestation non autorisée», a t-il expliqué aux patrons de presse.
Donc pour cela, il sera : «mis devant ses responsabilités», a laissé entendre Alphonse Charles Wright, ministre de la justice et des droits de l’homme.
La Rédaction de Guineesouverain.com