Yimbaya: Une femme meurt quelques jours après avoir emprisonné son frère et sa jeune sœur et les imams refusent de s’occuper de son corps

C’est un fait inédit et qui dépasse l’entendement de l’être humain qui s’est passé à Yimbaya Camp Carrefour dans la commune de Matoto. Une femme meurt quelques jours après avoir emprisonné son grand frère aîné, sa jeune sœur et le fils de sa sœur à la maison centrale.

Les faits remontent il y a de cela 2 mois quand leur mère est décédée. Selon cette source proche de la famille, la défunte était une veuve en service à l’hôpital Ignace Deen de Conakry. Bien avant la mort de leur mère, il y avait à chaque fois des disputes entre les enfants sous l’oeil impuissant de la pauvre maman.

Ayant les moyens financiers plus que ses frères et sœurs, elle a construit un étage R+1 dans le foyer où elle vivait avec ses enfants. Au décès de la vieille, sa jeune sœur occupant une chambre, lui a demandé d’accepter de combiner sa chambre avec celle de la maman pour en faire un salon chambre. Chose que la dame médecin a catégoriquement refusé malgré l’intervention de son frère aîné.

La semaine dernière, une bagarre entre eux s’est éclatée, c’est ainsi qu’elle a envoyé les gendarmes arrêter son frère, sa sœur et le fils de soeur puis, elle les a conduits en prison.Inquiets, les membres de la famille se sont réunis aller voir les imams du quartier pour qu’elle libère les siens. Mais ceux-ci, dans leur médiation, n’ont pas pu lui faire changer d’avis. Elle aurait dit aux imams qu’elle a déjà pris un avocat qui s’occupe du dossier et qu’elle aurait dépenser 25.000.000fg dans la procédure.

Donc, il faut l’ouverture d’un procès.Selon cette même source, la dame décédée était bien portante hier lundi,12 février et elle était même allée au service. C’est vers la soirée qu’elle a eu un malaise cardiaque et la mort s’en est suivie.

Aussitôt informés, les imams à leur tour, ont posé leur condition, celle de faire sortir de prison son frère aîné et cie. Sans quoi, qu’ils ne vont pas s’occuper d’elle.

D’après le constat de notre reporter, c’est que dans le quartier, tout le monde presque parle de la « méchanceté » de la défunte qui était toujours catégorique lorsqu’il y a un problème entre elle et quelqu’un. Chacun dans son commentaire, s’exprime selon son humeur.Au moment où nous mettions cet article en ligne, son corps était est présentement à Coleyah où elle a rendu l’âme.

À suivre !

Saliou Benjamin Camara pour Guineesouverain.com

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